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vendredi, décembre 28 2012

Dis tonton, c'est quoi un livre numérique ?

Entre le développement de sites Internet, d'applications sous Windows et de jeux pour smartphones, je distribue, édite et écris aussi des livres numériques. Du coup, pour moi, la notion de livre numérique correspond à une version numérique d'un livre. Logique, non ?

Quand on parle de livre numérique, je comprends ebook, et vice versa.

Matériellement (ou immatériellement plutôt), un livre numérique est censé correspondre à un fichier que l'on peut lire sur un appareil numérique (liseuse, ordinateur, tablette, smartphone) ou dans un logiciel, où que l'on soit, sans avoir forcément de fil à la patte (que ce soit un câble d'alimentation ou une connexion 3G à Internet).

C'est en tout cas la définition adoptée en France suite à sa parution au Journal Officiel du 4 avril 2012, tel qu'indiqué sur Wikipédia.

Du coup, lorsque je vais sur le site d'un éditeur de livres, qu'il propose une version numérique, je m'attends à ce que ça y corresponde.

N'étant pas plus que cela fan de la version papier des livres qui s'accumulent un peu trop chez moi et dont je tente de me débarrasser (sans les jeter) avant mon prochain déménagement, je n'achète désormais que de la lecture numérique et limite au maximum la consommation d'arbres imprimés.

Les Editions ENI font une promotion en ce moment sur leurs livres numériques et proposent 25% de réduction pour tout achat avant le 2 janvier à condition d'indiquer BESTSELLERS2012 dans le champ promotion du panier d'achat.

Comme ils proposent des ouvrages qui m'intéressent, histoire de me mettre un peu à jour sur Dojo, Jquery et le HTML5, j'en ai profité tout à l'heure pour faire quelques achats numériques. La commande s'est bien passée, le paiement aussi et la livraison s'est faite dans les secondes qui ont suivi... mais voilà, en guise de livre numérique, ENI ne propose pas de livre numérique mais un site web de consultation des ouvrages achetés. Par moyen d'obtenir un PDF à lire quand on veut sans connexion web.

Je les ai contacté afin de leur faire part de mon étonnement. La réponse est arrivée dans l'après-midi.

Ils m'ont confirmé qu'ils ne proposent pas de version indépendante de leurs livres, contrairement à ce que font d'autres éditeurs. Comme je le leur demandais ma commande a été annulée dans la foulée, sans que je n'ai à ronchonner sur ce point (publicité mensongère, abus de langage, toussa).

Du coup, je ne commanderai plus chez eux, mais je conserve une bonne image de leurs services car ils n'avaient en rien l'obligation de rembourser !

La loi française sur la VPC est claire à ce sujet: seuls les biens physiques non personnalisés peuvent être retournés dans les 7 jours, dans le cadre d'une livraison numérique ou d'un service dont l'utilisation a été entamée, le commerçant fait ce qu'il veut. Les Editions ENI ont donc décidé de me rembourser et je les en remercie.

Passons sur le problème d'abus de langage sur "livre numérique" car ils n'en vendent pas mais fournissent une version numérique consultable sur Internet de leurs livres.

Le pourquoi d'une telle pratique est simple : limiter le piratage et la diffusion massive d'ouvrage sans que les personnes ayant bosser à leur création ne touche leur juste rémunération.

Dans ce domaine, plusieurs optiques :

  • certains, comme Eyrolles, vendent une version PDF avec marquage de chaque page,
  • d'autres, comme Editions ENI ou O'Reilly (ça fait un bail que je n'ai pas vérifié, mais c'était le cas il y a quelques années), un accès en ligne,
  • d'autres encore fournissent une consultation par l'intermédiaire d'un programme (avec parfois une version tablette / smartphone),
  • d'autres enfin fournissent la version numérique du livre en faisant confiance à leurs clients (et en croisant les doigts pour que le fichier en question ne circule pas trop),
  • d'autres enfin distribuent delivres numériques gratuitement lorsqu'ils sont libres de droits comme Ebooks libres et gratuits ou Gratuibook.

Dans un monde où l'édition se porte bien (en quantité de sorties), mais où les ventes en papier diminuent, les éditeurs se cherchent... et les libraires se meurent !

Le problème dans tout ça est simple : le prix des ouvrages papier, le prix des leur version numérique et le nombre d'exemplaires qui circuleront sans être achetés pour chaque vente réalisée. Comme toujours, ce sont les clients sérieux qui pâtissent des mesures antipiratage (comme ces putains de 10 minutes incontournables d'avertissements, pubs et autres infos à la con en début de chaque DVD du commerce sans parler des taxes honteuses pratiquées sur tout support d'enregistrement informatique dès le moment où il est susceptible de stocker musiques ou films).

Un jour, peut-être, les fabricants, créateurs et diffuseurs comprendront qu'il faut faire confiance à leurs clients et qu'il y a un effet de masse sur les produits numériques permettant de jouer beaucoup plus sur les prix qu'ils ne le font actuellement. Aucune mesure de protection ne permet de limiter ou arrêter le piratage, alors autant arrêter de les payer, baisser les prix et permettre à plus de monde d'acheter pour concurrencer le marché du tout gratuit que sont certains sites Internet illicites trop fréquentés.

Tout ça pour dire que pour moi, un livre numérique se doit d'être un livre numérique... et pas un site Internet de consultation de pages web sur lesquelles auraient été copiées les pages du livre papier.

mardi, décembre 4 2012

La garantie OR ou comment augmenter les prix de 7% au dernier moment

Je me suis fait avoir hier en passant commande chez Rue du Commerce et ce n'est pas la première fois que je constate cette pratique douteuse chez des cybermarchands. Ca consiste à ajouter une assurance au dernier moment dans les commandes sans l'ajouter comme un article, mais comme une case à cocher sur le formulaire de validation finale.

C'est si bien mélangé avec le reste que si on ne fait pas attention, pensant avoir bien vérifié les produits commandés, on se fait piéger !

Forcément, la plupart des gens ne doivent même pas s'en rendre compte et une fois la commande réglée, impossible de faire sauter cette "assurance" qui a été collée en douce pour augmenter la facture d'un certain pourcentage (chez Rue du Commerce, cette garantie OR est de 7% du montant de la commande).

Ok, on peut vérifier ce que l'on a à l'écran avant de choisir son mode de paiement, mais je trouve douteux de modifier la commande au dernier moment, sans que ce soit vraiment visible. rien d'illégal à tout ça, juste une forme de tromperie du consommateur sur laquelle il faudra un jour que se penchent le législateur ou les associations de consommateurs.

En attendant, ça permet à des sites faisant des promos monstres de récupérer une partie de la réduction sur un grand nombre de ventes sans que les clients ne le réalisent vraiment...

jeudi, août 2 2012

Sécurité informatique et sites en ligne

La série de fuites de données privées continue sur le web.

La semaine dernière on apprenait que des comptes Dropbox avaient fuité suite à une erreur de manipulation d'un employé de Dropbox qui stockait ces données sur son compte, protégé par le même mot de passe qu'il utilisait sur un autre site internet s'étaient fait pirater. Qui dit même mot de passe, dit accès à toutes ses infos et par conséquent accès à tout ce qu'il met en ligne.

Aujourd'hui c'est au tour du site Pearl de se faire hacker et de voir les données de ses clients diffusées sur Internet. Leur erreur qui va coûter cher aux personnes dont les données vont circuler ? Ne pas crypter les mots de passe de leurs clients !

Du coup, si vous avez acheté chez Pearl et que vous utilisez toujours le même mot de passe sur d'autres sites (ou la même façon de créer des mots de passe), changez les sur TOUS LES SITES sur lesquels vous êtes inscrit !

Ce qui n'est pas normal, c'est que des informations bancaires auraient aussi pu être récupérées. Normalement, en France, les commerçants ne sont pas censés conserver les numéros de carte bancaire de leurs clients... mais bon, y a toujours des gros sites qui s'en foutent et les gardent pour "simplifier l'expérience d'achat et accélérer ce processus pour leurs clients". Résultat, quand ils se font pirater, ce sont encore les clients qui en prennent pour leur grade.

Si vos coordonnées bancaires sont stockées quelque part, demandez systématiquement leur suppression, ou prenez des abonnements à des cartes bancaires virtuelles comme le proposent certaines banques. Comme ça le numéro ne peut servir qu'une fois pour un montant fixe et ça n'est pas grave s'il circule après.

Quand vous créez des mots de passe, faites la méthode la plus simple : l'appui au hasard sur le clavier de l'ordinateur. C'est pas pratique, mais au moins vous êtes tranquilles.

Et je ne le répéterai jamais assez : faites des sauvegardes de tout ce que vous faites, conservez ces backups sur supports non connectés à Internet et hors de chez vous... et surtout contrôlez vos relevés bancaires. C'est fastidieux, mais ça évite de mauvaises surprises par le prélèvement en douce de petites sommes régulièrement.

mercredi, mars 24 2010

On n'est vraiment pas aidés quand on est cybercommerçant...

Ce matin, j'ai eu un appel d'une inconnue qui me dit qu'elle n'a pas reçu sa commande.

Pas de numéro de commande, pas de numéro de facture, pas de nom, pas de téléphone et pas d'email... je ne sais même pas ce qu'elle a commandé. Et elle espère que je vais la rappeler pour résoudre le problème ?

La seule chose qu'elle m'a laissé, c'est un numéro de transaction, qui ressemble à un numéro chez Paypal. Bien entendu, il n'existe pas non plus (soit j'ai mal compris le numéro, soit ça ne me concerne pas).

Ce ne serait pas la première fois qu'on appelle chez nous pour une commande passée ailleurs, mais là, j'peux même pas savoir ni lui donner les renseignements que je pourrais avoir.

Pas de chance pour elle... faudra qu'elle rappelle dans la journée à un moment où je suis là ou pense à laisser ses coordonnées.