En 2014, comme en 2013, il semblerait que le meilleur moyen pour pourrir la vie de quelqu'un sur Twitter soit de le spammer en le citant au maximum dans ses tweets et d'inciter les autres à faire de même.

En deux heures de temps ce matin, j'en suis à deux incitations au spamming sur ma timeline: la première contre un petit con d'homophobe, la seconde contre un compte qui diffuse l'adresse personnelle d'une personnalité publique (de préférence pour qu'on aille l'emmerder chez elle).

Ces deux cas se régleraient pourtant très vite et légalement par un simple signalement sur la plateforme de signalement de contenus indésirables et illégaux mise en place par les autorités. Signalement que j'ai fait pour l'homophobe et que Caroline Fourest a fait de son côté pour régler les choses par le biais de son avocat.

Pourquoi j'en parle ici ? Tout simplement parce que le spamming ne me semble pas être la solution la plus intelligente.

Petit rappel des faits et de la technologie mise en place sur Twitter comme sur toute plateforme sociale ou moteur de recherche : pour savoir si un contenu (en l'occurrence un tweet ou un compte Twitter) est important, on compte les références qui sont faites sur d'autres comptes. Cela donne un rang (appelé PR chez Google) qui détermine si le contenu a des raisons d'être plébiscité par la plateforme ou s'il est quelconque.

En citant le compte Twitter des connards et abrutis, en incitant à ce que d'autres le citent, la seule chose que ça fait, c'est en faire la promotion auprès des personnes qui vous suivent et d'incite le site à augmenter leur visibilité auprès des gens qui ne les suivent pas.

Non seulement ça ne sert à rien, car on peut désactiver les notifications et qu'être suivi, cité ou retweeté est bon pour l'égo car ça montre qu'on fait réagir les autres, mais en plus ça fait e la publicité pour ceux qu'on voudrait voir disparaître du réseau (voire de la surface de la Terre dans certains cas extrêmes).

Vous voulez qu'un abruti (raciste, haineux, homophobe, négationniste ou pédophile) s'en prenne plein la tronche ? Déposez plainte ou signalez le sur le site créé à cet effet, mais en aucun cas ne citez son compte ou ses propos. Car ça ne fait que propager sa parole et montrer qu'elle a atteint sa cible !