Candy Crush : une très belle réalisation bankable
Par Patrick P. le dimanche, août 25 2013, 11:20 - Jeux vidéo - Lien permanent
Comme les invitations Facebook et les tweets sur Candy Crush pleuvent depuis quelques semaines, je me suis dit que j'allais quand même y jeter un oeil pour comprendre le succès de ce jeu et surtout comment ils en vivent :) Après tout, c'est quand même le plus intéressant quand on doit faire de la veille concurrentielle, non ?
Il se trouve que ce jeu est très bien réalisé, sobre dans ses graphismes et sa musique, addictif comme l'est Bejeweled et varié même s'il est répétitif.
Côté finances, on peut très bien y jouer gratuitement si on est doué, mais pour passer certains tableaux il faut plusieurs essais et donc consommer des vies. Vies que l'on a en quantité limité et qui remontent à raison d'une par demi-heure. Alors bien sûr c'est le point de gain financier principal pour l'éditeur de Candy Crush : la vente de vies pour les joueurs impatients.
Il y a aussi des bonus que l'on peut acheter au fur et à mesure de la partir ou activer quand on les a gagnés. Je n'ai pas trouvé leur utilité et pourtant j'en suis au trentième tableau de jeu.
Côté calcul des scores et passage des tableaux, c'est simple : le même principe que sur Angry Birds, comme la plupart des jeux sortis depuis ce succès planétaire.
Pour la promotion, ou plutôt l'autopromotion, c'est assez simple : un lien avec Facebook dans l'application et la possibilité de gagner ou offrir des vies à ses potes via le réseau social. En clair si on ne veut pas attendre quand on est bloqué, on peut faire la pub du jeu en échange de vies supplémentaires. Ceci explique l'avalanche de messages et d'invitations sur Facebook concernant le jeu, et un peu l'overdose qu'on en a en ce moment sur nos murs.
Donc en clair, Candy Crush est une très bon jeu pour les joueurs car il fait passer le temps en réfléchissant sans trop s'en rendre compte, autant que pour King qui l'édite et a réussi à faire une machine à fric sans qu'elle soit perçue ainsi par les joueurs.