Comme vous le savez peut-être si vous me connaissez, j'ai travaillé pendant presque un an chez Centrapel et je viens de quitter ce travail en or.

Centrapel, c'est la filiale d'Iliad qui gère la hotline parisienne de Free. Travailler au téléphone pendant 35 heurs par semaine durant ces 9 mois a été tuant mais aussi très enrichissant humainement. Avoir entre 500 et 900 interlocuteurs chaque mois avec des questions et problématiques différentes à gérer, obligeant à réfléchir et adapter son discours, trouver les meilleurs façons de répondre pour satisfaire l'abonné, c'est un vrai métier et ça m'éclatait. Mais voilà, il y a un moment où des choix doivent être faits, il se trouve que reprendre ma vie de freelance, sans horaire, mais avec une plus grande incertitude financière me titillait trop (en plus d'être épuisé et de ne pas arriver à récupérer mon énergie).

Je suis donc à nouveau disponible sur le marché des travailleurs non salariés depuis le 1er avril. retour à la vie non active, qui mine de rien est beaucoup plus active que celle d'un simple salarié : il faut à nouveau démarcher pour trouver des contrats facturables pour vivre, assurer le quotidien, gérer son logement et payer les factures, se débrouiller pour maintenir ou améliorer le salaire en fin de mois, etc. Toutes ces choses dont vous n'avez pas idée si vous n'avez pas un jour goûté à l'indépendance.

Le hic de cette nouvelle vie, c'est qu'elle est repartie encore plus en vrille que la précédente s'était achevée l'an dernier : encore moins de temps libre, un emploi du temps qui part en sucette, des délais sur des choses importantes qui s'allongent alors que des choses ridicules prennent le dessus car plus rapides, et surtout plus utiles sur le moment. Les projets à long terme n'avancent pas car il faut toujours maintenir le quotidien et appréhender la fin de mois.

Des fois, être indépendant, c'est vraiment du grand n'importe quoi !